logo-ymca-signature-transpsansmarge Mouvement de jeunesse mondial depuis 1844

165 ans de la Base de Paris YMCA

YMCA Monde marque le 165ème anniversaire de la signature de la Base de Paris.

Cette semaine marque le 165e anniversaire du moment où, le 22 août 1855, les représentants des neuf associations de jeunes chrétiens de l’époque ont signé la « Base de Paris », document qui reste à ce jour le fil conducteur du mouvement mondial des YMCA.

Réunis du 20 au 24 août à St Germain-des-Prés, Paris, France, les 99 représentants – de Belgique, du Canada, d’Angleterre, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Écosse, de Suisse et des États-Unis – ont également créé le Comité qui allait devenir l’actuelle Alliance mondiale des YMCA-UCJG. La moyenne d’âge des délégués à Paris était de 22 ans.

Onze ans plus tôt, en 1844, la première YMCA avait été créé à Londres, au Royaume-Uni, par George Williams. En 1855 déjà, le mouvement YMCA était devenu une confédération mondiale et, en 2020, il compte des associations nationales dans 120 pays, employe 100 000 personnes et touche quelque 65 millions de personnes chaque année.

Le Mouvement a évolué, tout comme ses textes directeurs, notamment les principes de Kampala de 1973 et la déclaration « Challenge 21 » adoptée à Frechen, en Allemagne, en 1998.

Commentaires du Secrétaire Général de YMCA Monde, Carlos Sanvee (Togo) :

« 165 ans plus tard, notre mouvement international continue à soutenir des dizaines de millions de jeunes dans le monde entier. Nous leur donnons les moyens d’agir, nous soutenons leurs actions, nous amplifions leurs voix. Après toutes ces années, notre organisation n’a pas changé ses principes, mais elle les a fait évoluer pour répondre à des réalités changeantes. Notre objectif d’unir nos jeunes femmes et hommes et de les soutenir dans l’accomplissement de leurs missions reste le même.

« L’accent que nous mettons au XXIe siècle sur la santé, l’éducation, l’emploi, l’environnement et l’engagement communautaire est fidèle à ce que nous comprenons de la base de Paris. Ils combinent l’accent mis sur ce dont les jeunes ont eux-mêmes besoin – le bien-être physique, mental et spirituel, et l’emploi – avec l’accent mis sur ce que les jeunes peuvent apporter à leur propre société, avant tout en préservant notre planète et en œuvrant activement à l’avènement d’une société juste, équitable et équitable ».

Patricia Pelton (Canada), présidente du YMCA mondial, ajoute :

« YMCA Monde est plus pertinent et nécessaire aujourd’hui que jamais. Et pourtant, il ne peut pas se reposer sur ses lauriers. La seule constante est le changement, et maintenant, en 2020, le Coronavirus nous a fait nous poser de sérieuses questions sur un modèle économique basé sur le contact humain ».

« Nous marquons donc cet anniversaire par une planification intensive autour des trois R : renforcer notre résilience, accélérer notre rétablissement et – ce qui est peut-être le plus excitant – être prêts à réimaginer la manière de concrétiser nos convictions et objectifs fondamentaux, de manière nouvelle et passionnante ».

Du local au mondial

L’idée de créer un mouvement véritablement mondial avec un siège international est celle d’Henry Dunant, le secrétaire du YMCA Genève. Dunant a joué un rôle crucial dans la liaison avec les délégués, et allait ensuite financer le Comité international de la Croix-Rouge et remporter le premier prix Nobel de la paix en 1901.

À partir de 1855, l’Alliance mondiale est basée à Londres. L’Alliance s’est installée à Genève, en Suisse, en 1878 et Charles Fermaud (Suisse, 22 ans) a été élu son premier Secrétaire Général cette année-là.

En 1955, à l’occasion du 100e anniversaire de la base de Paris, plus de 8000 représentants du monde entier se sont réunis à Paris pour la Conférence du Centenaire. La même année, l’Alliance a élu son premier président noir, Charles D. Sherman (Liberia, 36 ans).

YMCA Monde marque le 165ème anniversaire de la signature de la Base de Paris

Réunis du 20 au 24 août à St Germain-des-Prés, Paris, France, les 99 représentants – de Belgique, du Canada, d’Angleterre, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Écosse, de Suisse et des États-Unis – ont également créé le Comité qui allait devenir l’actuelle Alliance mondiale des YMCA. La moyenne d’âge des délégués à Paris était de 22 ans.

La base de Paris ne comprenait que deux phrases :

« Les YMCA cherchent à unir ces jeunes hommes qui, considérant Jésus-Christ comme leur Dieu et leur sauveur, selon les Saintes Écritures, désirent être ses disciples dans leur foi et dans leur vie, et à associer leurs efforts pour l’extension de son royaume parmi les jeunes hommes. Toute divergence d’opinion sur d’autres sujets, aussi importante soit-elle, ne doit pas porter atteinte aux relations harmonieuses des membres constitutifs et associés de l’Alliance mondiale ».

La deuxième phrase a été ajoutée pour refléter le fait que les différences d’opinion – par exemple sur la question de l’esclavage aux États-Unis à l’époque – ne doivent pas porter atteinte à l’unité et à la finalité du Mouvement. Le Mouvement mondial des YMCA est toujours fondé sur des principes chrétiens, mais il soutient les jeunes femmes comme les jeunes hommes, et les personnes de toute foi et sans foi.

La Conférence du centenaire

 

 

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