Retour sur le LAbo des YMCA Alsace

Le 13 avril dernier, YMCA Alsace organisait un LAbo sur l’immigration au Ciarus, animé par Julie Nafrère et Manel Ariapala.

13 participants ont pu assister à des ateliers en français, anglais et albanais.

Voici le témoignage de Julie :

« C’était un groupe très hétéroclite. La moitié du groupe était composé de Kosovars qui ne parlaient pas spécialement en anglais ni Français, et il y avait autant de jeunes que de personnes âgées (de 20 à 60 ans environ). C’est une des premières fois que nous observions une telle diversité chez les participants de LAbo.

Cela a demandé, de la part des organisatrices, de nombreuses adaptations. Il n’y avait pas de langue commune à tout le monde, ce que nous n’avions pas bien anticipé (nous avions prévu de faire l’atelier en anglais, et les supports d’activité étaient dans cette langue) conséquemment nous parlions en Français et tout était traduit en Kosovar et en Albanais, du coup le temps de parole totale fut énorme. Nous avons du supprimer certaines activités pour rester dans les temps, et avons adapté notre mode de communication autant que possible (communication non verbale par gestes, et dessins paperboard). Ce n’était pas évident pour Manel ma partenaire, pour qui c’était le premier LAbo, et qui ne maîtrise pas totalement le Français, mais s’en est quand même bien sortie dans ses explications compte-tenu des circonstances. Elle regrette qu’il y ait eut autant de traduction, qui provoquait une baisse d’attention de la part des participants. Elle a également évoqué la nécessite de faire un vade-mecum de l’animateur LAbo, pour aider à gérer les situations de crise et organiser un atelier de A et Z.

Malgré ces petits soucis techniques dus à la barrière de la langue, les participants ont globalement apprécié cet atelier.

Le cadre (salle du Ciarus) était à leur goût, tout comme la petite pause gourmande en milieu d’après-midi ! La bonne gestion du temps a été soulignée par plusieurs participants. Ils ont observé une belle dynamique de groupe une bonne entente, due à la manière dont les activités étaient pensées. Ils ont déclaré que les ateliers étaient assez interactifs, et que c’était une bonne idée que de faire des petits groupes. Beaucoup d’idées ont pu être échangées. Selon l’un des participants, l’activité sur les articles a été enrichissante, et globalement, l’ensemble du programme a été apprécié. »